Oh Alan,
Je regrette de ne pas te connaitre davantage,
Dans ces instants où ton esprit s'égare.
Car si nous étions intimes, je pourrais te causer,
Te consoler,
Te dire des mots doux, te dire que tu es désirable
Par la revue nécrologique et le musée des horreurs
Oh Alan
Je ferai des pubs avec ta tronche
Oh Alan, Alan, ALAN
Oh oui, toi près des rayons pâtes à Champion,
Avec tes potes immondes dégoulinants le comédon,
Oh oui tes copains qui te vont si bien
Et ton rire si bon, laissant deviner une haleine féconde,
Prête à immiscer son jus, à l'evaporer sur une quelconque mouche voguant dans l'air
Et désireuse d'enfant, oh oui, d'un bébé mouche à trois têtes, mutant, hybride,
Prête à manger de l'étron jaillissant de milles cons;
La seule descendance que tu n'auras jamais
Oh Alan,
Les enfants de Tchernobyl, eux au moins avaient une excuse
Alan, ALAN
Alan, tu m'inspires, oh oui, mais pitié, toi n'expires pas, je vomirais ton frère,
Celui-la même que tu n'as jamais connu, caché dans mon regurgit
Celui-la même que mon estomac gardait auprès de lui,
Cet enfant frère de toi que mes trippes voulaient épargner au monde
Cette merde qui t'aurait ressemblé et aurait été ton amie
Et dont le sang jaune pisse vous aurait tous deux unis
Par les liens fraternels
Oh Alan, mais tu le sais si bien, Alan,
Qu'une seule merde comme toi est déjà de trop ici bas.
Oh Alan, Alan, ALAN
Avec mon cul j'écrirai ton nom.